Le VTT pour la randonnée

Le choix d’un VTT n’est pas simple, loin s’en faut. Cette page est une aide aux pratiquants qui sont un peu perdus dans la jungle du marché actuel. Le but du jeu étant de choisir un VTT polyvalent, adapté à la randonnée. Certains vélos ne sont pas adaptés à une activité soutenue, d’autres sont destinés à des usages spécifiques et ne correspondent pas forcément aux critères de base d’un VTT de randonnée.

Conseil : Quels que soient la marque ou le lieu de votre achat, veillez à préciser au vendeur lors de votre acquisition, l’usage que vous allez en faire.

Quels sont les différents types de VTT ?

  • VTT de Randonnée ou cross country (XC) : il est semi-rigide et sans suspension à l’arrière. C’est un VTT polyvalent qui va aussi bien pour faire une balade sur chemins forestiers que pour participer à une « Verte Tout Terrain » ou un « Critérium du jeune vététiste ». On passera aisément des bosses, gravira des obstacles, franchira de longues montées. C’est l’engin préféré des adeptes de l’itinérance à VTT mais également des jeunes en école de cyclotourisme. Il existe aussi une version dite “tout suspendu”, c’est un VTT de randonnée (ou XC) avec une suspension arrière.
  • VTT de Descente (DH) : c’est un vélo plus lourd dont le cadre est renforcé par rapport à un VTT de randonnée. Tout est plus gros et très robuste ! Le poids se situe entre 16 kg et 18 kg (XC 9 à 12 kg). Il est destiné à des pilotes qui empruntent les descentes à fort dénivelé (exemple descentes en station de montagne), en enchaînant les sauts et les freinages puissants. Ses caractéristiques sont :
    • des freins à disque diamètre 200mm (XC 120mm) en général,
    • grand débattement de suspension de 180 à 200mm (XC 80 à 120mm),
    • roues robustes et pneus à section augmentée.
  • VTT de Dirt : prévu pour passer les champs de bosses avec un style très aérien et les passages techniques du style trial. C’est un vélo très robuste, mais souvent très lourd et sans vitesses. Il n’est pas très pratique pour la randonnée.
  • VTT de Trial : léger et robuste. c’est un vélo exclusif qui, par sa conception, permet de ne faire que du trial ! suivant son niveau, on peut gravir des obstacles de différentes tailles (un obstacle de 1m de haut ne fait pas peur à un pratiquant entraîné).
  • VTT Enduro : très polyvalent malgré un poids compris entre 12 et 14kg ; il se situe entre la DH et le XC. Ses caractéristiques sont:
    • des suspensions de 140 à 180mm,
    • des freins à disques de 160 à 180mm.

Conseil : Etre vigilant à la taille du cadre. Pour les moins de 12 ans, on parle en “pouces” (16” ,20”, 24” pouces). Au-dessus de 1,55m on parle de taille de cadre : XS, S, M, L, XL.

Quelle taille de vélo choisir ?

La taille du cadre est exprimée en pouces (2,54 cm) ou en centimètres. Elle correspond en principe à la distance entre l’axe du pédalier et le haut du tube de selle. Les tailles proposées sont différentes selon les constructeurs qui les expriment parfois en lettres S, M, L, XL…Un repère rapide pour savoir si son vélo est à la bonne dimension : les deux pieds au sol, le cadre enfourché, on doit pouvoir glisser 2 à 3 doigts entre le tube horizontal et l’entre-jambe.

Pour les vélos enfant en tailles* de roues

  • 14 pouces de 1,00m à 1,10m soit 4 à 6 ans
  • 16 pouces de 1,10m à 1,20m soit 5 à 7 ans
  • 20 pouces de 1,20m à 1,30m soit 7 à 9 ans
  • 24 pouces de 1,30m à 1,50m soit 9 à 12 ans
  • 26 pouces à partir de 1,50m

Pour les vélos adultes en tailles* de cadres

  • XS pour une taille de 1,50m à 1,60m
  • S pour une taille de 1,60m à 1,70m
  • M pour une taille de 1,70m à 1,80m
  • L pour une taille de 1,80m à 1,90m
  • XL au-delà de 1,90m

* Taille donnée à titre d’exemple pour une pratique de randonnée.

Conseil : un enfant, comme un adulte, doit avoir un vélo à sa taille s’il veut en profiter pleinement. Un vélo trop grand sera très instable. Un vélo trop petit sera extrêmement maniable, mais instable à grande vitesse.

Quels pneus VTT, pour quels usages ?

  • Pour la descente, une large section (minimum 2,30), de gros crampons pour une accroche maximale, une carcasse solide,
  • Pour la randonnée, les pneus auront plus ou moins de crampons suivant la nature du terrain (rocaille, terre) ou la météo (sec, boueux, mixte). De section plus petite, entre 1,95 pouce et 2,10 pouces de large, les pneus doivent être solides et légers à la fois, en tubeless ou tube type (chambre à air). On privilégiera un pneu à tringle souple plutôt que rigide car plus facile à démonter, à ranger et il tient mieux sur la jante,
  • La pression est à la convenance de son pilote : style de pilotage et type de VTT, semi-rigide ou tout suspendu :
    Trop gonflé = risque de rebond et d’inconfort,
    Pas assez gonflé = risque de crevaison par pincement de la chambre à air.

Conseil : On privilégiera un pneu à tringle souple plutôt que rigide car plus facile à démonter, à ranger et il tient mieux sur la jante.

Les accessoires complémentaires à tout bon vététiste

La trousse de réparation comprendra 2 chambres à air, 2 démonte-pneus, 1 emplâtre (bande de pneu coupée de 10cm), 1 outil multifonctions, 1 clé à rayons, 1 dérive chaîne, 1 câble de frein et de dérailleur arrière, sans oublier la pompe ou 2 cartouches d’air, 2 porte-bidons et 2 bidons (75 cl), 1 porte-sac, 1 sacoche de guidon et des garde-boue, bien utiles en cas de pluie. A ces accessoires indispensables, vous pouvez ajouter un compteur électronique ou un GPS…histoire de vérifier votre situation et la distance parcourue.

Conseil : L’autonomie reste l’apanage du randonneur : n’omettez pas de monter un sac de guidon et un porte-bagages arrière. Ils seront bien utiles pour emporter les vêtements de rechange.

Source : FFVélo